La NAFA parle sécurité
L’association des gestionnaires de parc nord-américaine (NAFA) organisait récemment une rencontre virtuelle portant sur la sécurité.
Pour ce webinaire, les invités étaient Phil Moser, en change du parc de la compagnie américaine de gestion environnementale Davey Ressource Group et Levi Clark, gestionnaire du parc du port de Seattle.
Ces deux experts ont parlé de l’implantation de caméra dans la cabine du chauffeur. Cette initiative n’est pas toujours bien reçue par les chauffeurs, notamment lorsque la caméra filme leurs comportements. « Il faut expliquer que cette pratique vise avant tout leur sécurité, que si nous mettons des systèmes en place, c’est pour nous assurer qu’ils reviennent à la maison en santé à la fin de leur quart de travail », précisait M. Moser.
La caméra tournée vers l’avant suscite moins de discussion, disent ces experts. En fait, dans certains cas, les images captées par ces caméras ont rapidement exonéré des conducteurs accusés par des automobilistes de conduite à risque.
Selon M. Clark, ces caméras permettent aussi de corriger certains comportements fautifs et d’expliquer des dommages sur le véhicule.
D’après ces deux experts, l’important est d’informer les opérateurs de la logique de ces systèmes dans le cadre d’un programme de prévention et de les former aux bonnes pratiques. « Nous organisons des rencontres ponctuelles avec nos chauffeurs, explique M. Levi. Nous montrons une photo pour illustrer un très mauvais chargement, par exemple, pour faire rire le groupe, mais c’est aussi une façon de passer le message. Nous demandons aussi aux chauffeurs de remplir un rapport d’incident même si la collision a été évitée de justesse. »
Il indique par exemple que plusieurs chauffeurs avaient de la difficulté à négocier le passage dans une guérite particulièrement mal située. La situation a été corrigée avant même un premier accrochage. « Les chauffeurs veulent du concret, tranche M. Clark, les grandes philosophies c’est pour les patrons. Dans un même ordre d’idée, les consignes de sécurité doivent être claires et toute entorse aux règles doit être adressée dans les 48 heures. »
Phil Moser indique que la tenue de rencontres régulières et détendues avec l’équipe facilite une meilleure communication. « On ne parle pas toujours de discipline, explique-t-il. Parfois, c’est simplement pour indiquer des risques de mauvais temps et de conditions de route hasardeuses ou simplement signaler le retour des autobus scolaires dans nos rues. »


