Le rapport Teletrac Navman révèle que plus de la moitié (63 %) des parcs considèrent la demande client comme un levier déterminant de leur transition énergétique

Teletrac Navman, plateforme de mobilité connectée et filiale de Vontier, vient de publier son rapport Mobiliser l’avenir des parcs : Édition énergie 2025. Il révèle que 63 % des gestionnaires de parcs jugent que la demande de leurs clients influe à la fois sur leur décision de passer aux énergies alternatives et sur la rapidité de cette transition.
Plus de la moitié des entreprises sondées (58 %) citent également leur image de marque et leurs engagements en matière de développement durable comme principaux moteurs de leur transition énergétique, ce qui démontre que la quête de neutralité carbone dépend davantage des attentes clients que d’une simple obligation réglementaire ; seuls 29 % mentionnent la pression légale et les exigences gouvernementales comme guide de leur stratégie énergétique.
Objectif neutralité carbone
« Les gestionnaires de parc intègrent leurs ambitions net zéro à leur réputation d’entreprise et à leur stratégie commerciale à long terme, plutôt que de les considérer comme une formalité de conformité », déclare Alain Samaha, directeur général de Teletrac Navman. « Les clients reconnaissent l’importance des opérations durables et, selon notre étude, orientent activement leurs choix de prestataires en fonction de leurs engagements environnementaux ».
Dans un contexte où le carburant demeure une dépense critique et volatile, 84 % des exploitants préfèrent optimiser leur flotte actuelle avant d’envisager de nouveaux investissements : l’entretien régulier des véhicules (49 %), l’amélioration de leur taux d’utilisation (36 %) et la formation des conducteurs (28 %) figurent parmi les principales actions citées pour maximiser le rendement du parc existant.
Pour autant, 61 % des parcs renouvellent tout de même tout ou partie de leur flotte : 48 % investissent dans des modèles plus économes en carburant et 31 % dans des véhicules à énergies alternatives, traduisant une vision à plus long terme pour leur reporting carbone et la planification de leurs impacts.
Révélations supplémentaires
L’étude met en évidence que plus la taille du parc est importante, plus la transition est avancée : 62 % des parcs de 50 véhicules et plus ont déjà déployé une stratégie active pour améliorer leurs performances en matière de durabilité.
Les approches méthodologiques diffèrent : 46 % des répondants font appel à des consultants externes pour réaliser des études de compatibilité des véhicules (dont 8 % précisément), tandis que 42 % attendent la fin de vie des véhicules avant de les remplacer. Trente pour cent ont également conduit une analyse du coût total de possession, étape cruciale pour éviter des erreurs coûteuses lors de l’acquisition et de l’exploitation des véhicules.
La transition vers des parcs à énergies mixtes se poursuit : 61 % des exploitants combinent plusieurs sources d’énergie, et 32 % en utilisent trois ou plus. Les solutions alternatives les plus répandues sont les véhicules hybrides rechargeables (39 %), les modèles 100 % électriques (37 %) et ceux fonctionnant au gaz naturel (23 %).
Par ailleurs, 8 % des parcs ont déjà électrifié au moins la moitié de leur flotte et 48 % prévoient d’atteindre ce seuil dans les deux prochaines années, proportion qui atteindrait 85 % d’ici cinq ans.
« La dynamique en faveur de la durabilité des parcs est à un tournant décisif », conclut Alain Samaha. « Il n’existe pas de solution universelle, mais l’accès à des données fiables et à des analyses concrètes sera déterminant pour prendre des décisions éclairées, alignées à la fois sur les impératifs opérationnels et les objectifs environnementaux ».
« La rapidité et la faisabilité de l’adoption restent des sujets de débat, toutefois, l’accès à des données précises et à des informations exploitables sera un facteur clé pour prendre des décisions éclairées, en accord à la fois avec les impératifs opérationnels et les enjeux de durabilité ».