Le Toyota RAV4 2026 se modernise pour mieux s’arrimer à la transition énergétique
Proposée uniquement avec une motorisation hybride, la version Woodland reçoit un traitement intérieur qui reflète sa nature aventurière. (Crédit : Toyota)
Le nouveau Toyota RAV4 2026. (Crédit : Toyota)
Près de trois décennies séparent la première et la sixième génération du RAV4 (en version Woodland) qui débarquera dans les salles d’exposition au début de l’année 2026. (Crédit : Toyota)
Nouveautés et technologies innovantes équiperont la cuvée 2026. (Certains éléments peuvent changer sur la version finale puisque le véhicule à l’essai était encore à l’étape de préproduction). (Crédit : Isabelle Havasy)
À l’instar de la génération actuelle, les RAV4 du millésime 2026 prendront vie dans les installations de l’usine Toyota Motor Manufacturing Canada (TMMC) située en Ontario. (Crédit : Isabelle Havasy)
À l’aube de la trentaine, le RAV4 fait peau neuve. L’utilitaire compact, fabriqué dans l’usine ontarienne de Woodstock depuis 2008, entame sa 6e génération. Cette nouvelle itération promet de s’imposer comme un choix judicieux pour les entreprises désireuses d’investir dans un modèle produit localement.
En 2026, le RAV4 modernise son design et sa technologie, tout en préservant jalousement ses acquis. Au pays, il n’est devancé au palmarès des ventes que par les camionnettes Ford de la Série F.
Le VUS nippon a bâti sa réputation sur de solides fondations : polyvalence, fiabilité et efficacité. Il trône au sommet de sa catégorie depuis plusieurs années et continue d’accumuler les honneurs. L’an dernier, il s’est vu décerner les prix Canadian Black Book pour la meilleure valeur retenue, Canadian Black Book pour la meilleure valeur résiduelle, de même que celui de Vincentric pour le meilleur rapport qualité-prix, une référence pour les gestionnaires de parc.
Avec sa récente mouture, Toyota tourne la page sur les motorisations à essence pure et restreint son offre à une mécanique bicéphale, rechargeable ou non. Pour 2026, le constructeur vise à atteindre 20 % des ventes avec son hybride branchable, alors qu’elles ne comptent actuellement que 8 %.
Chacun des systèmes monte par ailleurs en grade : meilleur rendement, taille et poids réduits pour les batteries, refroidissement accru, nouvelle gestion thermique (PHEV), tension et capacités supplémentaires. Les variantes rechargeables (SE, XSE, XSE Technology et GR Sport) disposent ainsi d’une autonomie électrique plus élevée. Autrefois limitée à 68 km, celle-ci atteint désormais 84 km (77 km pour la GR).
Moins gourmand et plus performant
La puissance profite aussi de la mise à jour. Les modèles rechargeables bénéficient désormais de 324 ch (un gain de 18 ch), tandis que les versions non branchables développent 236 ch. Branchable ou non, le nouveau RAV4 affiche des cotes de consommation moindres que ses prédécesseurs. Les hybrides engloutissent entre 5,4 L et 5,6 L/100 km, à l’exception de la variante Woodland, dont la moyenne se situe à 6,0 L/100 km. Celles armées d’un port de charge jouent sensiblement dans les mêmes eaux : 5,7 L/100 km (SE et XSE) et 6,4 L/100 km pour la GR SPORT.
Le temps passé à la borne est également réduit, grâce à une batterie plus puissante (22,7 kWh comparé à 18,1 kWh). La majorité des modèles reçoivent de série un chargeur embarqué de 7 kW, à l’exception du XSE Technology qui voit sa capacité grimper à 11 kW. Muni d’un double port de charge, il peut se ravitailler sur une borne à courant continu de 50 kW. Une manœuvre qui ne requiert qu’un arrêt d’une trentaine de minutes.
La gamme du RAV4 se décline en trois familles (Cœur de gamme, Aventure en plein air et Sport) qui se partagent onze versions, afin de répondre à une clientèle variée. La grande nouveauté réside dans l’ajout au catalogue d’une déclinaison issue de la division sportive Gazoo Racing (GR), une initiative qui saura séduire les adeptes de performance. Ces derniers pourront jouir d’une conduite racée, tout en profitant pleinement des qualités propres à ce VUS prisé.
De prime abord, chacun des genres se distingue par ses caractéristiques extérieures, notamment la calandre. Celle de la première série est peinte de la même teinte que la carrosserie. La seconde voit sa calandre divisée, tandis que la troisième adopte le design réservé à la famille GR. Armée de ses jantes noires exclusives de 20 pouces, de ses étriers de freins rouges et de sa suspension sport, cette déclinaison arbore des pare-chocs dotés de prises d’air, un aileron arrière et un « spoiler » inférieur noir piano, en plus d’une garde au sol abaissée de 16 mm. Les éléments propres à la griffe sportive s’invitent également à bord.
La variante Woodland, pour sa part, s’adresse aux automobilistes appelés à sortir des sentiers battus. Caisse relevée de 10 mm, plaques de protection et ailes élargies uniques, pneus tout-terrain, rails et barres de toit transversales, compartiment de rangement, tapis de sol et plateau de chargement, seuils de porte et protection de pare-chocs postérieur sont l’apanage de ce modèle pensé pour l’aventure.
L’innovation au rendez-vous
Alors que la majorité des véhicules contemporains offrent une visibilité réduite, Toyota nage à contre-courant. Ainsi, la lunette arrière et les vitres de custode (petites vitres latérales) ont été agrandies, procurant un champ de vision plus vaste et un sentiment accru de sécurité.
La capacité de remorquage a également été revue à la hausse. Les moutures rechargeables peuvent maintenant tracter 1588 kg (3500 lb), comparativement aux 1134 kg (2500 lb) d’autrefois. Seule la variante GR n’offre pas cette fonctionnalité. Le modèle hybride d’entrée de gamme (LE) conserve la même capacité, soit 794 kg (1750 lb). Le reste des déclinaisons bénéficie de 1588 kg. Fidèle à sa vocation, le Woodland s’équipe en prime d’un attelage de remorque de série.
En plus d’avoir une plus grande ouverture, le coffre arrière offre plus d’espace que la génération précédente. Les hybrides disposent d’un volume de 1070 à 1994 litres (avec la seconde rangée abaissée). Celui des variantes rechargeables est inférieur, soit de 951 à 1800 litres. Les véhicules dotés d’un toit panoramique voient leur capacité amputée d’environ 3 %.
Sous le capot comme dans l’habitacle, Toyota ne cesse d’innover. Le RAV4 2026 incorpore une pléthore de technologies qui contribuent à réduire les risques de collision et assurent la protection des occupants. Le système Toyota Safety Sense 4.0 fait son entrée au sein de la famille, avec une nouvelle caméra frontale et un nouveau radar. Certaines versions ont une liste d’équipements qui comprend le volant chauffant à 360 degrés, le double chargeur à induction, ou encore le système Shift by wire. Toutes profitent cependant du volet avant actif, du levier de vitesses à bascule, de la console centrale à double ouverture réversible et de la plateforme logicielle Arene.
Livré de série avec une traction intégrale, disposant d’une meilleure isolation acoustique et d’un confort de conduite amélioré, le RAV4 peaufine encore son offre. Fiable, frugal et performant, il démontre qu’il sait s’adapter, tout en conservant son ADN.
Au moment de mettre sous presse, Toyota n’avait pas encore dévoilé les prix de son RAV4 2026, qui fera son entrée dans les salles d’exposition au début de l’an prochain.
