Repenser l’électrification des parcs automobiles avec le Chevrolet Equinox EV
Dans un marché en pleine transition, le Chevrolet Equinox EV s’affiche comme une option à considérer par les gestionnaires de parcs automobiles.
Avec son prix compétitif, son autonomie impressionnante et ses innovations technologiques, cet utilitaire compact, lancé au printemps 2024, coche toutes les cases pour les entreprises cherchant à moderniser leurs flottes et diminuer leurs coûts d’exploitation tout en réduisant leur empreinte carbone.
L’un des principaux atouts de l’Equinox EV réside dans son coût d’acquisition. À partir de 48 325 $ pour la version 2 LT (qui fait office d’entrée de gamme), il s’impose comme le VUS électrique le plus abordable. Cette stratégie tarifaire en fait un véhicule accessible non seulement pour les compagnies déjà engagées dans l’électrification, mais aussi pour celles qui hésitent encore à franchir le pas.
« L’Equinox s’adresse à une clientèle qui n’aurait jamais envisagé un véhicule électrique (VE) en raison du prix », explique Holly Broome, directrice nationale du marketing chez Chevrolet. Signe de sa popularité, il devançait les Tesla Model Y et Model 3 au palmarès des ventes canadiennes en août 2024, un exploit pour un modèle débarqué dans les salles d’exposition quelques mois auparavant. Et l’arrivée prévue en cours d’année 2025 d’une mouture plus abordable, la 1 LT, promet d’élargir encore davantage l’accès à l’électromobilité.
Une autonomie qui surclasse la concurrence
L’autonomie constitue un critère décisif pour les gestionnaires de parcs, et le récent modèle de Chevrolet excelle dans ce domaine. Alimenté par une batterie de 85 kWh, il peut parcourir jusqu’à 513 km sur une seule charge lorsqu’il est doté de roues avant motrices. Cette performance surpasse largement la moyenne du segment, où les véhicules concurrents peinent à dépasser les 400 km.
Les versions à rouage intégral affichent une autonomie légèrement inférieure, mais tout de même compétitive. Ce petit compromis s’accompagne toutefois d’un gain en puissance, alors que la cavalerie passe de 213 à 288 chevaux. Avec le module de recharge standard de 11,9 kW, elle atteint 494 km. Dans la variante 2RS, où la capacité du module peut grimper à 19,2 kW (en option), la distance électrique chute à 463 km.
La recharge rapide s’avère un autre atout majeur. Lorsque branché sur une borne à courant continu de 150 kW (et dans des conditions idéales), l’Equinox reçoit 112 km supplémentaires en seulement dix minutes, ce qui réduit les temps d’immobilisation. Certains apprécieront aussi la rapidité d’exécution sur une borne de niveau 2 où chaque heure connectée permet de se réapproprier 54 km.
Au-delà de son autonomie et de sa consommation frugale [roues motrices avant : 2,2 Le/100 km (16,5 kWh) — rouage intégral : 2,3 Le/100 km (18,5 kWh)], l’Equinox EV brille par son ingénierie avancée visant à maximiser son rendement énergétique. « L’équipe Chevrolet a fait un excellent travail en réfléchissant à l’écosystème et à toutes les possibilités d’aider les clients à adopter le mode de vie des VE », souligne Mme Broome. « Le changement peut être facile, il suffit d’avoir la bonne technologie pour le faire. »
Des technologies conçues pour l’efficacité énergétique
L’Equinox EV embarque un système avancé de récupération d’énergie basé sur la plateforme Ultium de GM. Il capte l’énergie dégagée par les moteurs, la batterie, le port de chargement ainsi que les passagers, et la reconvertit pour qu’elle soit employable par la pompe à chaleur. Cette technologie est épaulée par le mode de régénération sur demande, activable via une palette au volant, qui peut être utilisé conjointement avec la conduite à une pédale.
Pour les climats froids, Chevrolet propose aussi un dispositif de préconditionnement de la batterie. En exploitant l’énergie de la borne de recharge plutôt que celle du bloc électrique, le système préchauffe l’habitacle et protège les précieux kilomètres en banque. Ces innovations facilitent la transition vers l’électrique, en éliminant les inquiétudes liées à l’autonomie ou à la performance en hiver.
L’Equinox s’adresse à un large public. Ses lignes aérodynamiques et sa signature lumineuse linéaire, à l’avant comme à l’arrière, lui confèrent une allure moderne sans être polarisante. Jouant la carte de la sportivité, la version RS se distingue, non pas par sa mécanique, mais principalement par son habillage qui adopte des accents noir lustré (calandre, jantes, ceinture de fenestration).
Elle se chausse aussi de pneus toutes saisons de 21 pouces (comparativement aux 19 pouces de la LT), et profite de quelques équipements supplémentaires tels que le hayon électrique, la vue de l’attelage, la recharge sans fil et l’éclairage d’ambiance multicolore.
La technologie s’immisce également à bord. Le poste de pilotage héberge un centralisateur informatique de 11 pouces, de même qu’une unité principale de 17,7 pouces regroupant navigation, divertissement et vision périphérique en haute définition.
Le système intègre Google mais Apple CarPlay brille par son absence. Pour bénéficier de la conduite semi-autonome Super Cruise, vous devrez cependant allonger quelques milliers de dollars. Réputé pour diminuer la fatigue sur les longs trajets, il comprend des fonctions comme le maintien de la distance et le changement de voie automatisé.
À l’intérieur, le véhicule se démarque par son confort et sa modularité. Le plancher plat, rendu possible par l’utilisation de la plateforme Ultium, donne lieu à un espace généreux aux places arrière et un volume de chargement impressionnant. Avec 748 litres disponibles (1 614 litres avec les sièges de seconde rangée rabattus), l’Equinox EV répond aux besoins des particuliers comme des entreprises. On note toutefois l’absence d’un coffre à l’avant, l’espace étant occupé par le moteur.
Sécurité accrue pour les conducteurs
Les responsables de flottes apprécieront le vaste éventail de systèmes d’aide à la conduite et de sécurité avancés de série, tels que le régulateur de vitesse adaptatif, le freinage automatique d’urgence et en marche arrière, l’aide au maintien dans la voie, l’alerte de détection des cyclistes et piétons et la reconnaissance des panneaux de signalisation. Ces technologies réduisent non seulement les risques d’accident, mais aussi les coûts associés aux réparations et à l’assurance.
De plus, l’intégration d’outils comme le service OnStar pour parcs, l’application myChevrolet et le programme Ultium Charge 360 assure la connectivité avec les véhicules, en facilitant leur utilisation au quotidien, tout en soutenant les gestionnaires dans l’optimisation de leur flotte.
Malgré son poids imposant, l’Equinox EV offre une conduite souple et sécurisante. Son couple de 238 lb-pi (333 lb-pi pour les versions 4RM, plutôt modeste pour un VE, ne vous décoiffera pas au décollage, mais suffit amplement pour l’exécution de manœuvres de dépassement et lors des reprises. La bonne insonorisation de l’habitacle améliore, quant à elle, le confort global. Certaines commandes, comme le levier de vitesse positionné sur la colonne de direction, nécessitent un temps d’adaptation, mais n’entachent aucunement l’expérience de conduite.
Plus qu’un simple véhicule électrique, l’Equinox EV incarne une vision stratégique pour les gestionnaires de parcs, offrant des économies substantielles en carburant et en entretien tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Son rapport qualité-prix, ses technologies avancées et son autonomie inégalée en font une option de choix pour les entreprises qui souhaitent s’engager sur la voie d’une mobilité plus verte et plus responsable.
